20 Novembre 2010
Aix-en-Provence.
La Sainte-Victoire, l'immense vague de pierre blanche symbole de la Provence, était chapeautée de gros nuages gris ce soir-là, mais
nous avions pu monter au refuge Paul-Cézanne sous le soleil dans la matinée. Pour se reconstituer, terrine de foies de volaille et veau farci sauce romarin dans le restaurant de la Maison de la
Sainte-Victoire, avec une carafe de vin rosé du patron provenant d'une des cinq coopératives de l'appellation. Joli petit vin, robe claire, très parfumé, élégant et désaltérant... qui nous
accompagna jusqu'au fondant au chocolat et assez tard dans l'après-midi. Si vous passez par-là... En fin de journée, on a fait une grande balade dans les vignes et dégusté d'autres rosés, tous
très agréables. On s'est promis de revenir bientôt faire le tour de cette toute jeune AOC Sainte-Victoire, obtenue en 2005. Plus de 2.200 hectares, neuf communes concernées, dix-sept caves
particulières et cinq coopératives. Pour une production de plus d'un million de bouteilles dont 80% de rosés et 20% de rouges issus de trois cépages typiques du sud, le grenache, la syrah et le cinsault. Auxquels on ajoute quelques arpents de cabernet sauvignon pour donner de la structure aux rouges. Que nous n'avons pas goûtés sur place.
Partie remise, pardi !