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Les Fous de vin d'Alain Fourgeot

Entre petites lampées et grandes folies, ne pas remettre à demain ce qui peut être bu aujourd'hui...

Des bulles de là-bas, des blancs et un rosé d'ici en petites lampées ...

Des bulles de là-bas, des blancs et un rosé d'ici en petites lampées ...

BOURGES. C'est nouveau, ça vient de sortir, ça vient de loin, de très loin, de Nouvelle-Zélande, île du Sud, région de Malborough... Comme vous le savez probablement, c'est là-bas que la Famille Bourgeois, installée depuis des générations à Chavignol, propriétaire de quelque soixante quinze hectares de vignes sur plusieurs appellations du Centre-Loire, dont bien évidemment Sancerre et Pouilly-sur-Loire, a acheté, il y a maintenant un peu moins de vingt ans, une immense propriété de quatre-vingt-dix hectares qu'elle a baptisée Clos Henri Wineyard. Où elle a planté sauvignon et pinot noir, aujourd'hui déclinés en trois gammes : Petit Clos, Bel Echo et Clos Henri... Vient donc aujourd'hui s'ajouter cette bulle, un blanc de noir, issu du pinot, et baptisé La Chapelle, clin d'œil à la petite église en bois des années 1920, reconstruite sur le domaine néo-zélandais, qui fait office de salle de dégustation. 4.788 bouteilles produites et vendues au prix de 25 euros chez les cavistes et au domaine. On a fait sauter le bouchon à l'apéritif... Robe or, cordon de fines bulles, un nez délicat  et complexe, petits fruits rouges et notes légèrement toastées, bouche qui allie richesse et fraîcheur, longue finale crémeuse. Pour les fêtes, oui !  

 
Des bulles de là-bas, des blancs et un rosé d'ici en petites lampées ...

- Autour d'un dîner japonisant, ce magnum Les Ratiers 2007 du Domaine Pellé à Morogues, un des premiers millésimes de Paul-Henry Pellé, encore épaulé par Julien Zernott, parti depuis sur les terrasses du Larzac créer, avec son épouse Delphine, le Domaine du Pas de l'Escalette. Paul-Henry vole depuis cette époque de ses propres ailes avec le succès que l'on sait... Belle réussite que ce 2007, qui a su évoluer lentement dans ce large contenant. La robe est soutenue, le nez a évolué vers des notes exotiques et légèrement épicées, la bouche reste vive, pleine, finale longue et énergique. Et les les mets japonais lui allaient pas mal ... 

Des bulles de là-bas, des blancs et un rosé d'ici en petites lampées ...

- Sous un joli ciel d'automne, alors que les premières feuilles rougies voletaient autour de nous, une dernière sardinade escortée de ce coteaux-du-loir 2014 de Jean-Marie Renvoisé, vigneron à Chahaignes, dans la Sarthe. Du chenin, bien sûr, sur les fleurs blanches et des notes de miel, bien équilibré en bouche, rond, suave, finale légèrement amère et désaltérante.

Des bulles de là-bas, des blancs et un rosé d'ici en petites lampées ...

- Des pâtes, des pâtes oui mais des pâtes... vivantes et chinoises ! On avait envie d'un rosé et surprise, surprise... la carte proposait ce coteaux-d'aix-en-provence 2017 du Domaine Naïs, quarante-cinq hectares autour de la commune de Rognes. Robe très claire, nez aérien, un peu floral, des petits fruits, bouche fraîche, un peu bonbon mais pas trop ... bref un rosé sympa et pas très cher (18 euros sur table) comme on aimerait en trouver plus souvent dans les restos, à Paris comme en province...

Des bulles de là-bas, des blancs et un rosé d'ici en petites lampées ...

- On a commencé avec des bulles, on termine cette série avec d'autres bulles... De champagne cette fois. La Cuvée Lady N, un blanc de blancs grand cru de Le Brun de Neuville. Si vous suivez ce blog, vous vous souvenez sûrement de cette visite dans les caves de cette coopérative pour déguster les vins clairs qui entrent dans l'assemblage de cette cuvée, vieillie plus de six ans en cave et pour partie en barriques, dosée à neuf grammes, qui fera le bonheur de vos invités pour les fêtes. Dans les 35 euros. Belle robe aux reflets verts, bulles délicates, nez un peu crayeux, de la brioche et des agrumes, des notes florales et herbeuses. En bouche, souplesse et effervescence flatteuse, une belle tension et de la minéralisé avant une finale épanouie... Pour accompagner une entrée de fête, par exemple un tartare de homard breton ou de Saint-Jacques relevé de quelques gouttes de citron vert ...

Les petites lampées reviennent bientôt...

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