9 Novembre 2013
PHILIPPE CUQ. C'est cette photo (de Marilyn Johnson) vue sur les réseaux et aussi quelques posts, qui m'ont convaincu de contacter cet « ancien dirigeant du public, lui-même ancien consultant privé, qui devient caviste par passion », comme il se présente dans la première partie du questionnaire des Fous de vin. Philippe Cuq, qui n'a pas voulu en écrire plus, se définit comme un homme « pas dogmatique mais exigeant, cultivé et soucieux d’éthique »... Merci, en tout cas, et à bientôt peut-être, autour d'un verre, à la cave Le Lieu du Vin, 3, avenue Gambetta, à Paris... Qui ouvre ce vendredi 15 novembre, si j'ai bien tout compris.
- Le déclic ? Le premier verre ? Très, très longtemps. Avec mon grand-père, dans la cave. Une idée du travail et du partage. Puis la joie partagée de mes parents, chez des amis vignerons, en Côtes de Bourg.
- Une devise ? " Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale". "A bene placito"*.
- Le meilleur souvenir de dégustation ? J'en ai tellement ...
. Le premier, avec mon père, un gourmet qui ne connaît pas vraiment le vin, autour d'un haut-brion 1989 que je lui ai fais goûter sans lui dire ce que c'était, et son étonnement : "Hé bé, que c'est bon ça !!! C'est quoi ?"
- Cave ou armoire? Combien de bouteilles ? Cave. Environ douze cents perso. Quelques milliers en pro.
- Les trois coups de cœur du moment ?
. La Coquille 2012, Domaine Rois, rouge de l’Aveyron en nature. Glou-glou… Bonne humeur, ami(e)s, partage et saucisson. Un énorme talent, et un gros travail.
. Le Bon Pasteur 2002, pomerol. Un grand vin, d’une grande dame. Pas la peine de chercher les « années du siècle » pour avoir la plénitude d’un vin.
. Chasselas de Lukas Hassler. Un vin vibrant, pur. De la lumière en bouteille…
* " A votre bon cœur, selon votre plaisir."