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Les Fous de vin d'Alain Fourgeot

Entre petites lampées et grandes folies, ne pas remettre à demain ce qui peut être bu aujourd'hui...

Petites lampées d'un peu partout, de Fronton, du Larzac et d'Alsace...

Bourges. Avant d'aller faire un petit tour dans le Sud, du côté de la montagne Sainte-Victoire, les petites lampées reviennent sur quelques bouteilles dégustées ces dernières semaines à la maison, autour de jolis plats…

Fronton La Colombière- Avec une terrine aux cèpes puis des cailles aux oignons confits, retour au fronton et à sa négrette. En août, la tablée avait aimé la cuvée Négrette de Bouissel 2008, domaine en conversion biologique (Agrocert) depuis 2009 (relire). Aujourd’hui, place au Coste Rouge 2009 de Château La Colombière, domaine d’un peu plus de seize hectares, propriété depuis 2005 de Diane et Philippe Cauvin. Ils ont opté, comme huit autres domaines de l’appellation, pour l’agriculture biologique et biodynamique (Certifié Ecocert). Cette cuvée est issue d'une parcelle de 1,5 hectare de graves siliceuses recouvertes de galets roulés rouges. Vendanges manuelles, levures indigènes, fermentation lente d’un mois, annonce le vigneron, et élevage de douze mois sur lies fines en cuves ciment, avant une mise en bouteille sans filtration. Beau résultat au final avec un vin précis, parfumé, floral, légèrement épicé en bouche, minéral, ample, gourmand, long, généreux… (13 euros chez les cavistes).

Pinot-gris-Zinck.JPG- Pendant un dîner japonisant et une Royale aux truffes, on a osé un pinot gris du Domaine Zinck 2007 de la gamme Terroir. Accord pas si étrange qu’il n’y paraît… Bon, faut-il présenter le Domaine de Paul et Philippe Zinck ? Trente hectares situés autour du joli village alsacien d’Eguisheim, à deux portées de Colmar, et une gamme régulière et très large de vins tranquilles ou effervescents. Joli robe jaune pour cette cuvée, nez de sous-bois et de fruits blancs, bouche caressante, douce, longue, légèrement épicée, avec une jolie finale fraîche (malgré le sucre résiduel) et fumée. Et voilà pourquoi, avec la truffe, n'est-ce-pas… (9,80 euros chez les cavistes)

Larzac-Maros.JPGLarzac-Cres-Ricards.JPG-  Avec des canards sauvages, des navets et des topinambours dans le jus, direction le Languedoc et les Terrasses du Larzac.  D’abord la cuvée les Maros 2010, Domaine le Clos de Serre de Béatrice et Sébastien Fillon, à Saint-Jean-de-la-Blaquière. Ces deux-là ont changé de vie en 2006 pour venir s’installer dans cet «écrin sauvage», sur quatorze hectares de vignes en conversion biologique et engraissées au compost de marc de raisin et au fumier de brebis… Cette cuvée Les Maros, 70% grenache, assemblé au garignan et au cinsault, vendangés manuellement, a subi une cuvaison d’une quinzaine de jours et un élevage en cuves de dix mois. Chaud devant ! Un nez d’un belle complexité, des notes de griottes, d’épices et de fleurs, une attaque franche, des épaules de catcheur sous lesquelles se cache beaucoup de gourmandise et des arômes d’eau de vie et de tabac. Le canard était à la hauteur (12 euros chez les cavistes).  Derrière, la cuvée Œnothera 2009 de Château des Cres Ricards, propriété de vingt-huit hectares, dont une petite partie en Terrasses du Larzac. JeanClaude Mas a repris ce domaine en 2010 à la famille Flotran, créatrice de cete cuvée majoratiramemnt syrah (74%) associée au grenache et élevé douze mois en fûts de chêne neufs. Là encore chaud devant, vin du Sud ! Pot d’épices et fruits rouges au nez, caractère bien trempé en bouche sur de la cerise noire et des retours de zan (15 euros chez les cavistes). Et on a repris du canard...

Les petites lampées reviennent bientôt …

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