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Les Fous de vin d'Alain Fourgeot

Entre petites lampées et grandes folies, ne pas remettre à demain ce qui peut être bu aujourd'hui...

Olivier Grosjean, hédoniste, terroiriste et jurassique, fou de ploussard et de Jaune ...

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Olivier Grosjean.  Son portrait par lui-même... « Quarante-neuf ans, élevé à la cancoillotte et au bon vin d’Arbois. Un métier, gynécologue, pour faire vivre la famille et, accessoirement, remplir la cave. Une passion, le vin, décuplée depuis l’avénement d’internet et des blogs, pour décompresser et vivre autre chose. Une activité secondaire, le blogging, pour m’impliquer davantage dans le monde du vin, à mon petit niveau.»

Son Blog d'Olif, « l’un des tout premiers blogs d’amateurs de vins » est apparu en mai 2005 sur la toile. Son sous-titre: « Parcours gustatif d'un terroiriste hédoniste jurassique…» Il est régulièrement cité dans les blogs qui comptent mais Olivier Grosjean reste modeste. « Ma seule ambition initiale  était de partager mes expériences viniques avec une communauté d’amateurs et de professionnels du vin, qu’ils soient cavistes, sommeliers ou vignerons, écrit-il. Depuis, les choses ont un peu évolué, internet est devenu quasiment incontournable pour communiquer, le blogging a pris de l’importance, les blogueurs sont de plus en plus courtisés par les médias et les agences de communication, et il faut parfois savoir résister pour ne pas perdre son âme ou la vendre au plus offrant». Merci "Olif" d'avoir répondu à ce questionnaire. Élevé à la cancoillotte et à l'arbois, c'est tout comme moi ...

- Le déclic ? Le premier verre ?  Pas certain de me rappeler du premier verre. Probablement un vin issu du mélange d’excédents de la communauté européenne, Préfontaines ou Kiravi, l’ordinaire généralement bu quotidiennement à la table familiale. Le déclic, cela a certainement été de vouloir boire autre chose. Parmi les premières bonnes bouteilles dont je me souvienne, il y a forcément de l’arbois d’André et Mireille Tissot, le plus ancien domaine auquel je suis attaché, suite à la rencontre de l’un des fils de la maison au cours de mes études, début des années 1980. J’aurais pu plus mal tomber ! Mon dernier verre, par contre, ce sera un château-chalon de quelques décennies. J’aimerais bien, o
ui.

- Une devise ? “Poulsard ou ploussard, l’important, c’est d’en boire.” Peu importe la terminologie, du moment que le vin est bon. Et quoi de meilleur que le ploussard, hein?

- Le meilleur souvenir de dégustation ? Le meilleur souvenir de dégustation, sans aucun doute, c’est cette première verticale de vieux millésimes (il y en a eu d’autres depuis), effectuée en compagnie de Pierre Overnoy, dans son antre d’En Chaudot. Grande leçon de vin par un homme simple et humble, qui explique sa démarche sans asséner de certitudes, ni donner de leçon, d’ailleurs. Et un Vin Jaune de 1959 exceptionnel pour débuter... Le lien est ici.

Le deuxième meilleur souvenir, c’est toujours à En Chaudot, mais pour une sélection éclectique de vins “nature” dégustés dans la nature, au milieu des vaches qui broutaient paisiblement. Un moment surréaliste et merveilleux, inoubliable... Le lien est ici

- Cave ou l’armoire à vins ? Combien de bouteilles ? Cave, évidemment. Trois ou quatre, à différents endroits. Pour la consommation immédiate, le stockage, le vieillissement... Mais au bout d’un certain temps, les bouteilles finissent un peu par se mélanger. Les bouteilles, elles, je ne sais plus les compter depuis longtemps. Le plus gros problème, c’est d’arriver à les ranger! Mais du moment que j’arrive encore à compter les caves...

- Les trois coups de cœur du moment ?  

Les vins de Louis-Antoine Luyt, découverts à la Dive Bouteille cette année. Carignan, cinsault, païs, cultivés et vinifiés à l’ancienne, sans artifices, dans différentes régions sauvages et méconnues du Chili. Du vin vrai. Et terriblement bon. 

. L’Aligoté 2010 d’Alice et Olivier De Moor. A se demander pourquoi on plante encore du chardonnay en Bourgogne...

. Petite Jeanne 2011, du domaine de La Roche Buissiere. Un côtes-du-rhône sans soufre, redoutable, qui se boit comme du petit lait. Mais c’est bien meilleur, en fait.

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C
Cet Olivier me parait fort sympathique en faisant frémir nos racines Jurassiennes. Notre fils Rémi ,vigneron à l'ancienne dans le pays nantais avec ses juments Tocade et Céleste nous a rapporté d'un salon à Bruxelles son ouvrage doré sur le vin jaune....intéressant.
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A
Et l'auteur du blog, est également d'origine jurassienne... Merci de lire les Fous de vin.