13 Septembre 2010
Benjamin Ribeiro Trente-sept ans, deux enfants, chargé de communication institutionnelle à Aix-en-Provence, passionné de rugby et de vin. On l'aime parce qu'il est le premier à répondre et pour des tas d'autres raisons.
Le déclic ? C'est mon beau-père qui a eu la bonne idée de changer mon eau en côtes-du-rhône. J'étais déjà grand! Souples, fruités, généreux, les vins de cette appellation m'ont conquis dès les premières lampées. Plus tard, avec ma femme, nous avons découvert le madiran, plus affirmé, plus caractériel, mais quelle effusion de sens.
La devise? Plus le vin est généreux, élégant, aux rondeurs parfumées, plus il se désire, plus il se fait femme.
Le meilleur souvenir de dégustation? Première dégustation et la meilleure avec François et Vincent, les propriétaires de la cave du Félibrige autour des côtes-du-rhône. Une angoisse en préambule à cette rencontre de ne pas se noyer dans les modes opératoires de ce petit monde et, au final, une soirée magique où l'apprentissage s'est consolidé par un vocabulaire, étendu, par l'explication de la nature des vins, le tout dans une ambiance autour de grands vins.
La cave, combien de bouteilles? Une douzaine de bouteilles sommeillent sur une étagère, en cas de coups durs...
Les trois coups de cœur? Châteauneuf-du-Pape Vieilles vignes 2007 de Tardieu-Laurent, profond élégant, dans une robe sombre, alliage parfait de fruits rouges sur une pointe épicée.Le Trio Infernal Priorat 2006, formé par trois vignerons, Peter Fischer (Revelette), Michel Gerin (Côte-Rôtie)et Laurent Combier (Crozes-Hermitage) partis explorer l'essence même du territoire de la vallée de la Priorat en espagne. Des vins charnus, équilibrés, frais et explosif de fruits. Enfin, le Bois des Merveilles et la Nine de Jean-Baptiste Senas, minervois 2008, excellent cormpromis entre les vins de ce terroir portés sur une puissance et un caractère affirmés et une mise en bouche charnue et suave.