Du tibouren et du sauvignon en petites lampées pour fêter l'été ...

BOURGES. Comme nous sommes passés, en vingt-quatre heures, du mois de novembre à un mois d'août quasi caniculaire, on ne va pas se plaindre, premier dîner sous la lune et les étoiles à Hollywood-House, au bord de la piscine... Blanc de sancerre pour l'apéro, autour d'un grignotage gourmand et rosé de Provence avec la paella...

Le sancerre ? La Grande Cuvée 2022 du Domaine Jean-Paul Balland, à Bué, aujourd'hui conjugué au féminin avec à la tête de cette exploration de vingt-quatre hectares, Isabelle et Elise, les filles de la famille...Cette Grande Cuvée, issue d'une parcelle de moins de cinq hectares sur caillotes et terres blanches, a bénéficié de vendanges manuelles, d'une fermentation et d'un élevage en demi-muids pendant douze mois, pour 60%, le reste en cuves inox. Résultat un sauvignon assez atypique qui se cache derrière une robe or. Un nez très fruité, des agrumes mûrs, une touche de poire, des herbes, des notes de noisettes, un twist de vanille. Joli toucher à l'attaque, puis une bouche ronde, enveloppante, un brin exotique, florale avant une finale légèrement épicée. Quasi parfait...

Quant au rosé qui suivait ? Du tibouren, cent pour cent. Un vieux cépage provençal magnifiquement mis en valeur par le Clos Cibonne, quinze hectares sur la commune de  Le Pradet, dans le massif des Maures, vieux domaine familial depuis cinq générations, aujourd'hui parmi les dix-huit Crus classés de Côte-de-Provence... Élevé douze mois en barriques, ce millésime 2020 n'a évidemment rien à voir avec un rosé piscine... Une robe légèrement ambrée, un nez complexe et incroyablement raffiné, notes de fruits mûrs, d'épices douces, de fleurs, de bonbon au miel. Bouche à la fois vineuse, puissante, savoureuse avant une longue finale là encore légèrement épicée mais fraîche. Un rosé à ne pas boire trop glacé... pour en apprécier toutes les nuances. Vive l'été !

Les petites lampées reviennent bientôt...