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Les Fous de vin d'Alain Fourgeot

Entre petites lampées et grandes folies, ne pas remettre à demain ce qui peut être bu aujourd'hui...

Clémence Durieux, folle à cause de Maucaillou, est la maman du Bon Gustave !

Clémence Durieux, folle à cause de Maucaillou, est la maman du Bon Gustave !

CLÉMENCE DURIEUX.  Passionnée de vin, de gastronomie et de sport « pour éliminer le tout »,  elle a lancé l'application le Bon Gustave en 2015 à la sortie de ses études à l’emlyon. « À cause d’une frustration, explique-t-elle, mon parcours dans l’univers du vin en France et à l’étranger (McClean X Vineyards en Californie, Heritage Wine Club à Shanghai, Dom Pérignon à Paris…) me permettait de découvrir de très belles bouteilles que je n’arrivais pas à racheter pour partager mes découvertes et revivre de belles émotions.»

D’abord site Internet, le Bon Gustave est rapidement devenu une application smartphone disponible sur iOS et sur Android avec pour ambition de permettre à tous les amateurs de vin de retrouver et de racheter n’importe quelle bouteille grâce à la simple photo de l’étiquette. « Loin d’être une entreprise de e-commerce pur, le Bon Gustave se revendique comme la première conciergerie numérique de vin en France, poursuit Clémence Durieux. Si nous utilisons les nouvelles technologies pour nous développer et pour communiquer, nous croyons fermement que l’achat du vin doit rester profondément humain et source de plaisir. C’est pourquoi, ce n’est pas un robot mais bel et bien un dénicheur diplômé en vin qui prendra contact avec vous et vous proposera un devis pour six, douze, dix-huit ou vingt-quatre bouteilles de la référence que vous recherchez. Les bouteilles sont sourcées au plus proche du producteur, avec le plus grand soin. La livraison s’effectue par DHL sous 48/72 heures après la commande.»

Installée à Lyon, l’entreprise compte sept salariés et a envoyé plus de sept mille devis. Le Bon Gustave a récemment lancé un club sous forme d’abonnement. Par ailleurs, la nouvelle version de l’application permet d’enregistrer ses vins en cave et de se créer une liste d’envies...

Les réponses de Clémence Durieux...  

- Le déclic ? Le premier verre ? Une histoire ? Du maucaillou lors des grands déjeuners en famille, dès le plus jeune âge puis un cours de dégustation à l’école du vin pour mes dix-huit ans. J’étais fascinée par le monde du vin mais c’est ma première expérience professionnelle en Californie qui m’a convaincue. Les professionnels du vin sont des passionnés qui aiment partager … et parfois on se demande qui est client et qui est fournisseur !

- La devise ? Nous sommes tous nos propres sommeliers, pas besoin de connaître le lexique du vin pour l’apprécier, chacun a ses repères, ses goûts, ses souvenirs olfactifs. L’objectif est de se faire plaisir.

- Le meilleur souvenir de dégustation ? Une soirée totalement inattendue à laquelle j’ai été invitée lorsque je travaillais chez Dom Pérignon. Le 5 février 2013, à la suite d’une défection, on me proposait de rester au dîner organisé par la marque dans ses caves champenoises. A cette occasion, nous avons dégusté un dom-pérignon 1989 avec une glace au loukoum. Je ne m’en suis toujours pas remise…

- Cave ou armoire ? Combien de bouteilles ? Une armoire, bien sûr ! Même si elle déborde toujours et que quelques cartons traînent dans le salon, elle me permet d’avoir tous mes vins sous la main, à température. Pratique pour une envie pressante !

- Les trois coups de cœur du moment ? 

Le Champagne Blanc de Noirs de Benoît Lahaye, non millésimé. Les bulles ont pour moi une saveur très particulière. Cette cuvée allie parfaitement la finesse et le caractère. J’adore ce domaine qui est petit par la taille mais immense par la qualité de son travail.

. Les Argiles Blanc 2017 de Francois Chidaine. J’ai été tellement conquise par ce vin, découvert dans un bar à vins à l’occasion de la dernière étape d’embauche de l’une de nos dénicheuses de vin, que j’ai fait appel à le Bon Gustave pour en racheter ! Une cuvée pleine de minéralité aux arômes d’agrumes et de fruits blancs. Avec un tajine de poulet au citron confit, on se régale !

. La Jarre Rouge 2018 de Bernard Vallette. Chez Agnès Clamens et Bernard Vallette, la nature est un mode de vie. Installés à Lachassagne depuis les années 1990, ils cultivent leurs sept hectares de vignes avec le plus grand soin et de manière totalement naturelle. Leurs vins sont pleins d’amour et ça se sent ! 100% gamay, la cuvée est vinifiée dans une jarre ancestrale et offre une complexité incroyable.

 

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